L’objectif de l’Epreuve des Trois Arbres est de favoriser
l’expression de ce que vit une personne dans sa vie actuelle.
L’arbre est une médiation qui facilite l’expression en contournant les préjugés, les conformismes, les interdits, les impossibles de
toutes sortes. L’Epreuve des Trois Arbres permet non seulement de dire sa vie mais également de commencer à la transformer.
L’outil consiste à dessiner des arbres qui servent de base à la construction d’histoires.
La démarche est structurée en trois temps : passation, analyse, lecture partagée. La passation est graduelle avec des consignes précises et ouvertes. Le protocole est ensuite analysé selon des règles qui visent à suspendre l’évaluation et l’interprétation. La "lecture partagée" a pour but d’engager l’approfondissement des contenus exposés afin de susciter un renouvellement du sens et des perspectives au service de la personne.
À toute personne !
Nos recherches montrent que l’Epreuve des Trois Arbres peut être utilisée avec l’enfant (cinq ans) comme avec l’adulte très âgé dans des contextes extrêmement
variés. Le dispositif est centré sur une personne qui souffre dans un moment de sa vie et non sur une problématique psychologique.
Le dispositif Epreuve des Trois Arbres crée un espace singulier qui met en jeu une personne, un accompagnant formé et l’arbre dans sa dimension réelle.
La circulation a lieu entre ces trois entités : la personne, le psychologue et l’arbre botanique comme référentiel. L’arbre sert de pivot au travail psychologique qui s’effectue dans un
contexte où l’accompagnant développe présence effective ou congruence, empathie et non jugement.
Regarder un arbre c’est déjà relever la tête
L’arbre présente des affinités particulières avec l’esprit humain dont on retrouve des traces dans de nombreuses mythologies, dans des pratiques sociales, dans la littérature, dans les arts mais aussi dans les démarches qui visent à organiser les connaissances.
L’humain entretient avec l’arbre un rapport analogique qui rend plausibles
des relations improbables.
On peut ainsi parler des pieds, du tronc et de la tête d’un humain comme d’un arbre sans qu’une confusion soit possible. A cause de cette relation particulière et universelle, l’arbre peut être utilisé facilement comme support d’expression de la réalité psychologique humaine.
Dans le monde il y a des forêts
Dans ces forêts il y a la vie
Dans cette vie il y a le vent qui chante et qui siffle
Dans ce vent il y a des graines qui s’envolent comme des plumes
Dans ces graines il y a un germe
Dans ce germe il y a l’avenir
Mathilde, 9 ans
Epreuve des 3 arbres - Benoit Fromage
epreuvedes3arbres@gmail.com